-Sig-light-

En ce début du mois d’octobre, les fins de journées se faisaient de plus en plus fraîches. Cela faisait plusieurs minutes qu’une femme l’appelait. Il était là, au pied de l’arbre, depuis des heures à contempler les merveilles de la nature. Des heures qu’il regardait cette chrysalide devenir papillon sur le grand chêne au fond de la maison. Mais rien n’arrivait. Il aurait voulu voir la fin de ce spectacle mais la voix devenait plus impatiente à chaque minute. Il décida de rentrer. Sa mère le couvrit avec une serviette quand il passa le pas de la porte. Il n’avait même pas remarqué qu’il pleuvait à petites gouttes depuis quelques minutes tellement il était en admiration face au grand chêne.

Sigmund adorait rester dehors contempler les paysages. C’est d’ailleurs de là sûrement que lui est venu l’amour des beaux paysages, ayant envie que le temps s’arrête sur eux et capture cet instant. Même si aujourd’hui il photographiait plus des fais divers, des hommes influents de la ville, il n’en reste que sa passion première venait des panoramas contemplés dans son enfance. Il se souvenait et ses souvenirs étaient précis comme si tous ces événements étaient arrivés hier.
Notamment de cet enfant qui était toujours avec lui. Cet enfant qui jouait avec lui à construire des cabanes dans les arbres. Ils jouaient pendant des heures à se cacher. Un jour la cachette avait tellement été bonne qu’il a fallu jusqu’à la tombé de la nuit pour chercher Sigmund. Il avait trouvé comme cachette un talus très touffus à plus d’une centaine de mètres de la maison. N’arrivant pas à le retrouver, tout le monde était parti à sa recherche. Cette petite escapade lui avait valu une punition mémorable.

Puis du jour au lendemain, il ne vit plus l’enfant avec qui il jouait si souvent. Il essaya de poser quelques questions mais son père et sa mère évitaient le sujet. Puis il oublia. Aujourd’hui il s’était rappelé de cela et il voulait comprendre qui était ce garçon ou cette fille, il n’en était pas sur. S’il y avait une certitude c’est que dans sa famille tout était secret.

Sigmund était la posté depuis déjà plusieurs heures derrière un livre à une terrasse d’un bar. Il guettait le moindre fait et gestes aux alentours. Sigmund était là pour une bonne raison. Il avait entendu parler depuis quelque temps d’une petite journaliste qui faisait de plus en plus parlé d’elle et qui aurait interviewée il y a 1 mois, Magnus Tobias, le célèbre scientifique.

-Non mon fils je ne te donnerai plus d'argent. A cinquante-cinq ans j'estime que tu dois être capable de subvenir à tes propres besoins. Je t'avais pourtant bien dit de suivre la voie scientifique comme tes aïeuls.
-Mais père, je ne venais pas vous soutirez d'argent. Je venais juste discuter et vous présenter mes derniers travaux.
-Tu appelles cela "des travaux". Tu veux voir ce que sont vraiment des travaux? Viens je vais t'en montrer et après tu décidera toi même d'appeler tes images "des travaux" ou non.
Les pas résonnèrent dans le couloir qui les conduisait au laboratoire. La porte s’ouvrit, l’odeur de propreté était entêtante. Sigmund n’aimait pas aller au laboratoire. Il préférait être en extérieur, à regarder l'horizon plutôt que d’être enfermé dans une pièce au mur blanc. Son père se dirigea vers son bureau, Sigmund remarqua une machine étrange. Elle ressemblait à un grand fauteuil métallique relié à plusieurs machines de mesures et ordinateurs.
-qu’en pense tu fils ?
Sigmund sorti de sa contemplation et se tourna vers son père
-De quoi s'agit-il?
-cette machine me permet d'analyser, de comprendre et j’espère de reproduire les pouvoirs de certaines personnes.
-Est-ce pour l'homme barbu que j'ai déjà vu passé?
-m’espionne tu mon fils ?
-Pas du tout, mais un inconnu qui se dirige directement a votre laboratoire, c’est si anodin. De plus il m'a rappelé de vielles photographies en noir et blanc que vous aviez dans notre maison à l'époque. Dites moi père, qu’est ce que vous avez trouvez en lui d’aussi intéressant…. En rapport avec cette machine je présume, je me trompe ?
Son père lui sourit, regarda son fils, un regard plein de malice.

-monsieur, monsieur, voulez vous autre chose ?
Sigmund regarda autour de lui, il était sur une terrasse de café. La serveuse se trouvait devant lui et apparemment attendait quelque chose. Il lui a fallu que quelques secondes pour se rendre compte la note qui était sur la table et s’empressa de payer son café. Il se rappela sa présence sur ce bar devant cet immeuble.
Comment avait telle pu approcher cet homme ? Retrouvé Magnus était ma priorité. Se disait il. Il prit sa tasse et bu une gorgée, il esquissa une grimace au goût de son café froid. Il rouvrit le journal qu’il gardait et relu l’article, le nom de la journaliste, Cristal Summers. Ce nom il en avait déjà entendu parler par un ami qui lors d’une soirée de poker lui avait venté les charmes de cette femme.
Il attendait depuis plusieurs jours dans ce bar situé devant la sortie de son immeuble. Il avait tenté a plusieurs fois de ce lancé mais en vain.
Il regardait de façon insistante à chaque fois que la porte de l’immeuble s’ouvrait. Il savait comment elle était, son ami lui en avait fait une description des plus réalistes. Quand il l’a vu sortir il se décida. Il régla l’addition ayant droit à un dernier regard de la serveuse des plus interrogatifs et il se lança à sa suite. Il traversa la rue et s’approcha d’elle. Il tenta de se présenter à elle ne sachant pas comment l’abordé, il se jeta quand même à l’eau.

-Mademoiselle summers ?
-oui ?
-vous avez réalisé l’article et l’interview de Magnus Tobias, le scientifique ? Vous avez écrit un bel article ! Je suis photographe et ….
-Pourquoi diable un photographe vient il me complimenter sur mon article ? pensa cristal un peu surprise de voir cet inconnu lui parlé de cela.
-Pourquoi vous vous intéresser à cet article ?
-parce que les informations sur les 5upers m’intéressent.
- oui comme tous les gens de cette ville !!
- non je ne pense pas que je sois comme tout les gens de cette ville, Mlle summers.
- et qu’est ce qu’il vous fait dire cela, Mr euh….
- Mr branks. Sigmund Branks
Cristal summers eu un moment d’hésitation
-Alors Mr Branks, dite moi plutôt pourquoi les 5upers vous intéressent autant ?répondit Cristal summers un peu agacé qu’il lui fasse perdre son temps.
-l’article que vous avait été écrit concernant Magnus Tobias..
-oui et ?
-je souhaite avoir des informations sur cet homme. Il peut m’apporter beaucoup et je voudrais savoir où le trouver.
- je ne sais pas si je peux vous dire cela, ceci est confidentiel !
- j’en ai besoin car lui seul pourra m’aider
-vous aidez ? Attendez il y a quelque chose que je ne comprends pas. Comment le professeur Tobias, scientifique à la renommé mondial peut il vous aidez vous ?
- je ne peux pas vous le dire, j’ai juste besoin de savoir ou je peux le trouver.
- si vous ne m’en dite pas plus, je préfère qu’on arrête cette discussion. Cristal Summers avança de quelques pas, le pas bien décider à partir.
Sigmund l’attrapa par le bras.
-attendez s’il vous plait.
-vous n’êtes pas sans savoir qu’une journaliste est curieuse et que je veux savoir pourquoi vous voulez ces renseignements.
Sigmund était bien embêté. Elle semblait bien décidée à le faire parler. Comment allait il pouvoir de sortir de cette histoire. Il ne pouvait révéler les vraies raisons de sa quête mais il devait réussir à la convaincre.
-je vais vous dire… Ma mère m’a souvent parlé de Magnus. Elle conservait de vielles photographie de mon Grand-oncle. C’est en tout ce que ma mère m’a toujours dit jusqu’à sa mort il y 2 mois.
Cristal semblait écouter. Il continua dans son histoire.
-lorsque j’ai lu votre article le mois dernier et que j’ai vu qu’il était vivant et en ville, je me suis lancé à sa recherche. Ne le trouvant pas je me suis donc tourné vers la personne qui a pu le rencontré et m’aider par la même occasion à le retrouver. Vous comprenez c’est peut être la seule famille qui me reste.
Il sortir de sa poche un mouchoir pour essuyer une petite goutte sur sa joue. Cette petite goutte de sueur…
-ah oui je comprends. Cristal semblait bien embêté,
-c’est sur que cela doit être difficile. Elle posa sa main sur son bras en le caressant de haut en bas.
-écouter je pense que vu ce que vous me dites, je pourrais vous aider à le rencontrer.
-ah oui, et…
-je vous contacterai, des que j’ai le lieu de rendez vous.
-bien, tenez mon numéro, il tend sa carte. Je vous remercie beaucoup cela va me permettre de connaitre la vérité sur mon père.
- votre père ?
-euh….je voulais dire Grand-oncle. Savoir si Magnus est mon Grand-oncle. Encore merci pour tout. Répondit Sigmund un peu gêné.
-de rien, c’est normal vous avez l’air si malheureux. Je vous laisse car on m’attend. Je vous contacterai dès que j’ai du nouveau.
- oui … répondit sigmund.
Elle s’éloigna et monta dans un taxi. Sigmund resta un moment sur le trottoir. Qu’allait-il en faire maintenant.

Le lendemain matin, Sigmund resta couché un moment à regarder le plafond.
Ou êtes vous père ? Où êtes vous… Je vais le retrouver et terminer ce que vous avez commencé. Il quitta la demeure familiale et se rendit à l'endroit qu'il détestait le plus, le laboratoire de son père. J'ai sûrement oublier quelque chose, un détail a du m'échapper... se disait il. Devant la porte du laboratoire, Sigmund hésita un instant d'ouvrir la porte. Les réprimandes de son père lui revenaient soudain en mémoire. Ne rentre jamais dans cette pièce sans moi, je ne veux pas te voir seul ici, jamais.... Il fit le tour du laboratoire sans prêter attention aux appareils et autres instruments se trouvant là, il avait déjà récupérer et triller tous les dossiers susceptibles de l'intéresser et de dévoiler les travaux de son père. Au fond, dans un recoin dans l'ombre, sous un drap, la machine de son père. Il s’approcha du drap et le tira découvrant la machine. Elle était dans l’état ou son père l’avait laissé, impeccable et en parfait état de marche. Sigmund contemplait l’invention de son père, celle qui la tenu si loin de sa famille, celle-ci parmi tant d’autre. Et maintenant c’est l’une d’elle qui peut donner la force de retrouver son père. Mais ça il n’en savait rien tant qu’il n’avait pas essayé cette machine. Il avait tant entendu son père lui répéter qu il ne devait en aucun cas toucher cette machine, mais il était là dans le laboratoire, poussé par cette envie de comprendre pourquoi son père aimait tant ces invention. Cette machine avait d’innombrable boutons, leviers et cadrans. Cela paraissait tellement compliqué pour Sigmund mais l’envie était là.

Il était devant et appuya sur un premier bouton. Rien. Aucun bruits ni lumière. Il essaya autre chose, lui qui avait vu tant de fois son père faire les mêmes gestes, mais toujours rien. Il ne comprenait pas pourquoi et laissa tomber. Il se retourna et alors qu’il commençait à s’éloigner de la machine, il entendit un sifflement aigu et une lumière rouge qui l’aveugla. Il se rapprocha se cachant les yeux avec sa main pour essayer d’éteindre ce sifflement devenu insupportable. La machine se mit à vibrer devenant incontrôlable. Sigmund ne pouvait rien faire, seulement tenter d’éteindre cette machine. Celle ci sifflait, vibrait comme une cocotte prête a explosé. Il mis la main dessus et appuya sur tout les boutons pour essayer de l’éteindre. Il sentit alors un courant lui traverser le bras, ce dernier était devenu noir. Le courant tétanisa tout son corps le parcourant avec une telle intensité. Il se retrouva propulser à plusieurs mètres, il sombra dans l’inconscient bien avant de toucher lourdement le sol. A son réveil, la douleur le saisissait mais bizarrement il se sentait bien tellement bien, plus aucune douleur, comme si son corps débordait d’énergie.
Autour de lui la machine était complètement détruit, la pièce était plongé de noir. Une odeur de brûle planait dans l’air. Sigmund si mit à genoux, regardant ses bras qui a sa grande surprise avait une couleur normale. Il se sentait bien comme jamais. Il se sentait fort comme si rien ne pouvait l’atteindre ni même l’arrêter. Il se releva et partit sans se retourner.

Maintenant, je doit le retrouver

Bel effort. Cela donne envis d'en aprendre plus sur cet etrange personnage. miam

merci

Franchement excellent !