Fiche : Katzchen
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Moon Strike
Lili
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Fiche : Katzchen
---- tout d'abord, désolée si le texte vous parait trop long mais je ne sais pas écrire "court" alors bonne lecture ----
Nom de code : Katzchen
Ekaterina "Katherine" Komaneicci
femme
21 ans
Nationalité : née Albanaise, naturalisée américaine
Archétype : Défenseur
Origine : Mutation puis expérimentation
Passé :
Je venais d'avoir 10 ans. Ma vie était paisible. Une vie ordinaire de gamine dans les alpes albanaises. Bergère en alpage l'été. Écolière le reste du temps. Une vie d'un autre siècle, au regard des américains que je côtoie à présent tous les jours.
Bleu du ciel. Vert des pâturages, des champs et des arbres. Blanc et jaune des fleurs. Une vie idéale d'enfant.
Et les Djalls sont venus. Des merimangë. Les démons araignée.
Ils ont dévasté le village.
Ce jour là, j'ai compris la nature du Mal dont le pope nous parlait à la messe. Une nuée d'hommes et d'araignées de métal.
Les hommes et les vieillards ont été abattus ou brûlés vifs. Le sang et le feu ont submergé le bleu et le vert. L'odeur des chairs brûlées et du sang. Les hurlements des blessés et des mourants. Les cris de terreur des femmes et des enfants.
Les femmes et les enfants.
Les monstres les ont épargnés pour les parquer.
Une cinquantaine d'âmes terrorisées pleurant et suppliant qu'on épargne les plus jeunes.
Un Djall armé d'un étrange appareil est passé devant chaque survivant tremblant, nous observant au travers de l'appareil. Un homme grisonnant aux petites lunettes rondes et au regard froid.
Il ne prononça que deux simples mots : "yes" ou "no". Deux mots constituants deux groupes.
Aucune humanité dans son regard. Rien que le vide.
Le gris de la cendre.
Alors qu'il passait devant moi, il stoppa net. Son regard glacé s'anima d'une lueur d'intérêt.
Je ne parlais pas encore anglais. Je n'ai pas compris ce qu'il disait à son assistant mais quelques minutes plus tard, un autre Djall est venu à lui obséquieusement. Un Djall qui parlait ma langue. Il m'a demandé brutalement de désigner les membres de ma famille. Mère, frères et sœur, cousins, tantes. J'étais en état de choc. Ma mère s'est interposée et a répondu pour moi. Les miens furent parqués en un troisième groupe serré et tremblant.
Puis le Djall au regard froid a fait un signe et un immense appareil volant noir et rouge s'est posé dans le champs de foire du village. Les soldats ont exterminé le groupe « no » et ceux du groupe « yes » qui tentaient de s'opposer au massacre des leurs. Une mère se jetant entre son enfant et le jet de napalm des araignées cracheuses de feu, un adolescent courant vers son petit frère hurlant sous les balles... Tant d'autres cris ! Tant d'autres atrocités ! Ô mon Dieu, comment peux-Tu avoir laissé faire ça !
Le groupe « yes » et notre famille furent embarqués sans ménagement comme du bétail conduit à l'abattoir. Et c'était le cas.
A peine à bord, on m'a séparé des miens. Trainée par un homme-araignée jusque dans une salle blanche. Un labo ou les examens ont commencé. Prises de sang, scanner. Au début, rien de bien douloureux. C'est venu après.
On m'a prodigué éducation et soins, endoctrinement et tortures pendant un bon mois.
Puis le traducteur m'a dit que j'avais le don de protéger les miens. Que j'étais une mutante. Une protectrice. Que l'entrainement allait commencer et que c'était à moi de faire l'effort d'arriver à utiliser mon pouvoir pour les préserver.
Les Djalls ont commencé avec ceux des survivants qui n'étaient pas de ma famille.
Ils les ont massacrés devant moi. Les uns après les autres. Et je n'ai pas su les protéger !
Je n'avais que 10 ans ! Je n'ai rien pu faire pour les premiers.
Ensuite, ce fut pire. Je sentais le pouvoir en moi. Je voyais une sphère d'énergie se former au bout de mes doigts mais jamais assez grande. Jamais assez forte. Je ne faisais que prolonger leur agonie.
En quelques mois, il ne resta plus que ma famille.
Je m'entrainais jour et nuit. J'ai essayé de m'évader par tous les moyens que mon jeune esprit pouvait trouver. Un jour, j'ai même gratté le sol d'acier de ma prison avec mes ongles, les arrachant dans mon désespoir.
Quand ils passèrent aux miens, ils ne les tuèrent pas de suite. Ils mutilèrent mes frères pour les « faire durer » plus longtemps. Leur lente agonie dura prés d'un mois chacun.
Ma sœur fut livrée à des soldats qui la violèrent jour après jour devant moi.
Pour elle au moins je pu faire quelque chose. J'avais volé un scalpel. Je savais que cette monstruosité ne s'arrêterait pas. Qu'après les viols viendraient les mutilations puis la mort lente. J'ai fait le nécessaire pour qu'elle ne souffre plus. En perdant par la même ma seule possibilité de suicide.
Je ne sais pas comment je ne suis pas devenue folle pendant ces deux années. J'ai prié de tout mon cœur pour mourir ou au moins devenir folle mais ça n'a pas marché. J'ai complètement perdu la foi. En Dieu et en les hommes.
A la mort de Nadia, « regard-de-glace » m'a toisé avec dégoût et haine.
Je ne l'ai plus revu. Un autre boucher a pris le relais.
J'ai entendu murmurer par des gardes que notre bourreau avait déçu ses supérieurs et avait été définitivement écarté. J'ai rêvé qu'il soit mort dans d'atroces souffrances.
On m'a ensuite confinée dans d'autres cellules. Transféré dans d'autres prisons. Essayé une méthode plus « éducative » « Désolée petite, le monstre qui a fait ça n'a jamais agit avec notre autorisation, tu sais. Nous on est des gentils, on va t'éduquer et t'aider à améliorer tes pouvoirs. »
Je ne les ai jamais cru mais je ne leur ai pas dit. Ils m'ont intégré à un groupe d'enfants soldats en formation. J'ai appris la tactique au lieu des contes de fée, la topographie au lieu du dessin. Je les ai blousé pendant quelques années.
Pendant ce temps, au moins, on ne torturait plus personne pour « me faire réagir ». Puis vinrent les entrainements réels. Ils devaient nous débarquer à coté d'un village en afrique. Et nous devions exterminer une partie cible de la population et parquer les autres. Un village comme le mien.
Ainsi c'était donc ça ! Le massacre de mon village n'était qu'un simple entrainement !!!
Malade de rage, je ne me suis pas assez contrôlée et ils ont compris. Compris qu'ils ne m'avaient pas dressée. Qu'à la première possibilité je me retournerais contre eux.
J'ai réintégré une cellule.
Les tests ont repris. Injections, expositions à des rayonnements, tortures pour tenter de déclencher mes pouvoirs à une autre échelle. J'étais devenue une femme mais aucun homme ne me toucha. J'ai eu de la chance, en un sens. On ne voulait certainement pas abimer le matériel.
Tous les mois, les examens comportaient un prélèvement spécial. A défaut d'avoir un pouvoir suffisamment fort, mon matériel génétique avait de l'intérêt.
Je ne sais combien d'embryon ils ont du créer avec les ovocytes qu'ils m'ont prélevé tous les mois et je ne préfère pas le savoir.
Pendant plusieurs années, je n'ai connu que les 4 murs de ma cellule, ceux des salles d'examens et les caissons d'isolation sensoriels qu'on utilisait pour me transférer de temps en temps d'une prison à une autre.
Je me suis entrainée de toutes mes forces. Et j'ai appris.
Je ne sais pourquoi on m'autorisa à accéder à des livres mais j'en ai profité autant que possible.
Pour ne pas devenir folle. Pour avoir un but. En espérant que mon pouvoir ou mes connaissances me sortiraient de là, un jour ou l'autre. Que je pourrais me venger.
Ça ne s'est pas exactement passé comme ça.
Un jour une alarme a retenti. Il y a eu un énorme impact sur le bâtiment où on m'avait transféré le mois précédent. Je me pris à espérer ! On les attaquait. J'allais peut-être mourir mais eux aussi !
La lumière a vacillé puis s'est éteinte pour passer au rouge. La porte s'est ouverte, j'ai bondi dehors... stupidement. Instinctivement. Sans regarder.
Une explosion derrière moi. Des éclats brillants. Des déchirures dans tous le corps.
J'ai été sonnée. J'ai senti des mains me jeter dans un caisson d'isolation. Ma seule chance d'évasion et de vengeance depuis des années !!! NOOOONNNNN !!!
Ma rage a débordé. Je me suis senti brûler d'une colère et d'une force jamais connue. Puis j'ai senti mon corps littéralement exploser.
Quand j'ai rouvert les yeux, dans une chambre blanche, j'ai cru avoir échoué encore.
Allongée sur le ventre et sanglée dans un lit médicalisé, je pleurais de rage et de désespoir quand une jeune femme a passé le seuil. Sa voix américaine a voulu me consoler. Me rassurer. Tous les éclats de l'explosion avaient été retirés de mon corps, sauf un trop prés de la moelle épinière mais j''avais de bonnes chances de m'en remettre.
Par ailleurs, le Ministre des Affaires Sur-humaines souhaitait me rencontrer afin de savoir comment j'étais apparue brusquement dans un service ultra spécialisé et top secret de médecine para-humaine ?
J'ai mis un certain temps à comprendre. Comprendre que j'étais à Paragon City aux USA. Comprendre que j'étais dans un hôpital. Un vrai. Comprendre que j'étais libre.
Ma guérison a été spectaculaire. Ma rééducation inutile.
Et mes pouvoirs sont plus forts que jamais. Je maîtrise enfin des champs de protection dignes de ce nom.
J'ai intégré les forces de sécurité para-humaines de Paragon City. Le Ministère m'a été d'un grand secours. Il m'a accueillie, logée et aidée.
Leurs psy m'aident.
Je ne suis pas encore parvenue à me souvenir ce qui c'est passé entre l'explosion et mon réveil à l'hôpital mais je ne doute pas que ça me reviendra un jour.
J'ai appris que les Djalls sont une organisation criminelle nommée Arachnos qui sévit ici. Ils les combattent.
Je me suis engagée pour pouvoir contribuer à la chute de cette monstruosité.
Ca fait quelques mois que je suis en service actif et tout combat contre les troupes d'Arachnos est une véritable catharsis. Chaque fois que je contribue à mettre hors d'état de nuire des soldats de l'araignée, que je contrecarre un de leur plan, je me purifie un peu de leurs atrocités.
Il y a quelques semaines, M. Le Ministre Mc Coy m'a fait rencontrer une équipe étonnante.
Ils étaient probablement dans la même prison que moi, sujets d'expériences de bourreaux communs lorsque l'explosion les a touchés eux aussi. Mais on ne leur a pas retiré les fragments de cristal qui les ont criblés. Et ce cristal intelligent (?) les auraient modifiés et sauvés.
Ils ont vécus des atrocités comme moi. Ils sont passés par les mêmes bourreaux. Eux aussi se sont vu voler une partie de leur vie.
Ils sont probablement les seuls à pouvoir comprendre ce que j'ai vécu. Et je croix pouvoir comprendre ce qu'ils ressentent.
Black Claws a tellement souffert qu'il voit l'ennemi partout. Malgré son statut de chef, il a un coté encore plus fragile que tous les autres. Réapprendra-t-il un jour à faire confiance ?
Sol Cuervo est trop timide pour que nous ayons eu une vrai conversation mais ça viendra. En attendant, il semble quelqu'un qui puisse apprendre à revivre. Timide mais en vie.
Magnus Tobias est un véritable gentleman au charme un peu suranné. Il me fait penser à Oncle Bilan.
Gangue est un agréable boute en train. Ses blagues sont parfois agaçantes mais sa présence est rassurante. Son aspect ne m'effraie pas. Je sais depuis longtemps que les monstres ne se reconnaissent pas à leur visage mais à leurs actes.
Fratrie est une véritable énigme. Rien au Ministère sur lui. Il semble très attentif aux autres. Il m'a déjà parlé plusieurs fois dans la tête et chaque fois ce fut apaisant alors que j'aurais dû être terrifiée.
Il faut que je les côtoie plus. Ils en savent beaucoup sur le cristal qui nous a tous modifiés.
Et surtout, avec eux, je me sens bien. Enfin. Après des années de solitude. Avec eux, j'ai enfin l'impression de ne plus être isolée à tout jamais.
Nom de code : Katzchen
Ekaterina "Katherine" Komaneicci
femme
21 ans
Nationalité : née Albanaise, naturalisée américaine
Archétype : Défenseur
Origine : Mutation puis expérimentation
Passé :
Je venais d'avoir 10 ans. Ma vie était paisible. Une vie ordinaire de gamine dans les alpes albanaises. Bergère en alpage l'été. Écolière le reste du temps. Une vie d'un autre siècle, au regard des américains que je côtoie à présent tous les jours.
Bleu du ciel. Vert des pâturages, des champs et des arbres. Blanc et jaune des fleurs. Une vie idéale d'enfant.
Et les Djalls sont venus. Des merimangë. Les démons araignée.
Ils ont dévasté le village.
Ce jour là, j'ai compris la nature du Mal dont le pope nous parlait à la messe. Une nuée d'hommes et d'araignées de métal.
Les hommes et les vieillards ont été abattus ou brûlés vifs. Le sang et le feu ont submergé le bleu et le vert. L'odeur des chairs brûlées et du sang. Les hurlements des blessés et des mourants. Les cris de terreur des femmes et des enfants.
Les femmes et les enfants.
Les monstres les ont épargnés pour les parquer.
Une cinquantaine d'âmes terrorisées pleurant et suppliant qu'on épargne les plus jeunes.
Un Djall armé d'un étrange appareil est passé devant chaque survivant tremblant, nous observant au travers de l'appareil. Un homme grisonnant aux petites lunettes rondes et au regard froid.
Il ne prononça que deux simples mots : "yes" ou "no". Deux mots constituants deux groupes.
Aucune humanité dans son regard. Rien que le vide.
Le gris de la cendre.
Alors qu'il passait devant moi, il stoppa net. Son regard glacé s'anima d'une lueur d'intérêt.
Je ne parlais pas encore anglais. Je n'ai pas compris ce qu'il disait à son assistant mais quelques minutes plus tard, un autre Djall est venu à lui obséquieusement. Un Djall qui parlait ma langue. Il m'a demandé brutalement de désigner les membres de ma famille. Mère, frères et sœur, cousins, tantes. J'étais en état de choc. Ma mère s'est interposée et a répondu pour moi. Les miens furent parqués en un troisième groupe serré et tremblant.
Puis le Djall au regard froid a fait un signe et un immense appareil volant noir et rouge s'est posé dans le champs de foire du village. Les soldats ont exterminé le groupe « no » et ceux du groupe « yes » qui tentaient de s'opposer au massacre des leurs. Une mère se jetant entre son enfant et le jet de napalm des araignées cracheuses de feu, un adolescent courant vers son petit frère hurlant sous les balles... Tant d'autres cris ! Tant d'autres atrocités ! Ô mon Dieu, comment peux-Tu avoir laissé faire ça !
Le groupe « yes » et notre famille furent embarqués sans ménagement comme du bétail conduit à l'abattoir. Et c'était le cas.
A peine à bord, on m'a séparé des miens. Trainée par un homme-araignée jusque dans une salle blanche. Un labo ou les examens ont commencé. Prises de sang, scanner. Au début, rien de bien douloureux. C'est venu après.
On m'a prodigué éducation et soins, endoctrinement et tortures pendant un bon mois.
Puis le traducteur m'a dit que j'avais le don de protéger les miens. Que j'étais une mutante. Une protectrice. Que l'entrainement allait commencer et que c'était à moi de faire l'effort d'arriver à utiliser mon pouvoir pour les préserver.
Les Djalls ont commencé avec ceux des survivants qui n'étaient pas de ma famille.
Ils les ont massacrés devant moi. Les uns après les autres. Et je n'ai pas su les protéger !
Je n'avais que 10 ans ! Je n'ai rien pu faire pour les premiers.
Ensuite, ce fut pire. Je sentais le pouvoir en moi. Je voyais une sphère d'énergie se former au bout de mes doigts mais jamais assez grande. Jamais assez forte. Je ne faisais que prolonger leur agonie.
En quelques mois, il ne resta plus que ma famille.
Je m'entrainais jour et nuit. J'ai essayé de m'évader par tous les moyens que mon jeune esprit pouvait trouver. Un jour, j'ai même gratté le sol d'acier de ma prison avec mes ongles, les arrachant dans mon désespoir.
Quand ils passèrent aux miens, ils ne les tuèrent pas de suite. Ils mutilèrent mes frères pour les « faire durer » plus longtemps. Leur lente agonie dura prés d'un mois chacun.
Ma sœur fut livrée à des soldats qui la violèrent jour après jour devant moi.
Pour elle au moins je pu faire quelque chose. J'avais volé un scalpel. Je savais que cette monstruosité ne s'arrêterait pas. Qu'après les viols viendraient les mutilations puis la mort lente. J'ai fait le nécessaire pour qu'elle ne souffre plus. En perdant par la même ma seule possibilité de suicide.
Je ne sais pas comment je ne suis pas devenue folle pendant ces deux années. J'ai prié de tout mon cœur pour mourir ou au moins devenir folle mais ça n'a pas marché. J'ai complètement perdu la foi. En Dieu et en les hommes.
A la mort de Nadia, « regard-de-glace » m'a toisé avec dégoût et haine.
Je ne l'ai plus revu. Un autre boucher a pris le relais.
J'ai entendu murmurer par des gardes que notre bourreau avait déçu ses supérieurs et avait été définitivement écarté. J'ai rêvé qu'il soit mort dans d'atroces souffrances.
On m'a ensuite confinée dans d'autres cellules. Transféré dans d'autres prisons. Essayé une méthode plus « éducative » « Désolée petite, le monstre qui a fait ça n'a jamais agit avec notre autorisation, tu sais. Nous on est des gentils, on va t'éduquer et t'aider à améliorer tes pouvoirs. »
Je ne les ai jamais cru mais je ne leur ai pas dit. Ils m'ont intégré à un groupe d'enfants soldats en formation. J'ai appris la tactique au lieu des contes de fée, la topographie au lieu du dessin. Je les ai blousé pendant quelques années.
Pendant ce temps, au moins, on ne torturait plus personne pour « me faire réagir ». Puis vinrent les entrainements réels. Ils devaient nous débarquer à coté d'un village en afrique. Et nous devions exterminer une partie cible de la population et parquer les autres. Un village comme le mien.
Ainsi c'était donc ça ! Le massacre de mon village n'était qu'un simple entrainement !!!
Malade de rage, je ne me suis pas assez contrôlée et ils ont compris. Compris qu'ils ne m'avaient pas dressée. Qu'à la première possibilité je me retournerais contre eux.
J'ai réintégré une cellule.
Les tests ont repris. Injections, expositions à des rayonnements, tortures pour tenter de déclencher mes pouvoirs à une autre échelle. J'étais devenue une femme mais aucun homme ne me toucha. J'ai eu de la chance, en un sens. On ne voulait certainement pas abimer le matériel.
Tous les mois, les examens comportaient un prélèvement spécial. A défaut d'avoir un pouvoir suffisamment fort, mon matériel génétique avait de l'intérêt.
Je ne sais combien d'embryon ils ont du créer avec les ovocytes qu'ils m'ont prélevé tous les mois et je ne préfère pas le savoir.
Pendant plusieurs années, je n'ai connu que les 4 murs de ma cellule, ceux des salles d'examens et les caissons d'isolation sensoriels qu'on utilisait pour me transférer de temps en temps d'une prison à une autre.
Je me suis entrainée de toutes mes forces. Et j'ai appris.
Je ne sais pourquoi on m'autorisa à accéder à des livres mais j'en ai profité autant que possible.
Pour ne pas devenir folle. Pour avoir un but. En espérant que mon pouvoir ou mes connaissances me sortiraient de là, un jour ou l'autre. Que je pourrais me venger.
Ça ne s'est pas exactement passé comme ça.
Un jour une alarme a retenti. Il y a eu un énorme impact sur le bâtiment où on m'avait transféré le mois précédent. Je me pris à espérer ! On les attaquait. J'allais peut-être mourir mais eux aussi !
La lumière a vacillé puis s'est éteinte pour passer au rouge. La porte s'est ouverte, j'ai bondi dehors... stupidement. Instinctivement. Sans regarder.
Une explosion derrière moi. Des éclats brillants. Des déchirures dans tous le corps.
J'ai été sonnée. J'ai senti des mains me jeter dans un caisson d'isolation. Ma seule chance d'évasion et de vengeance depuis des années !!! NOOOONNNNN !!!
Ma rage a débordé. Je me suis senti brûler d'une colère et d'une force jamais connue. Puis j'ai senti mon corps littéralement exploser.
Quand j'ai rouvert les yeux, dans une chambre blanche, j'ai cru avoir échoué encore.
Allongée sur le ventre et sanglée dans un lit médicalisé, je pleurais de rage et de désespoir quand une jeune femme a passé le seuil. Sa voix américaine a voulu me consoler. Me rassurer. Tous les éclats de l'explosion avaient été retirés de mon corps, sauf un trop prés de la moelle épinière mais j''avais de bonnes chances de m'en remettre.
Par ailleurs, le Ministre des Affaires Sur-humaines souhaitait me rencontrer afin de savoir comment j'étais apparue brusquement dans un service ultra spécialisé et top secret de médecine para-humaine ?
J'ai mis un certain temps à comprendre. Comprendre que j'étais à Paragon City aux USA. Comprendre que j'étais dans un hôpital. Un vrai. Comprendre que j'étais libre.
Ma guérison a été spectaculaire. Ma rééducation inutile.
Et mes pouvoirs sont plus forts que jamais. Je maîtrise enfin des champs de protection dignes de ce nom.
J'ai intégré les forces de sécurité para-humaines de Paragon City. Le Ministère m'a été d'un grand secours. Il m'a accueillie, logée et aidée.
Leurs psy m'aident.
Je ne suis pas encore parvenue à me souvenir ce qui c'est passé entre l'explosion et mon réveil à l'hôpital mais je ne doute pas que ça me reviendra un jour.
J'ai appris que les Djalls sont une organisation criminelle nommée Arachnos qui sévit ici. Ils les combattent.
Je me suis engagée pour pouvoir contribuer à la chute de cette monstruosité.
Ca fait quelques mois que je suis en service actif et tout combat contre les troupes d'Arachnos est une véritable catharsis. Chaque fois que je contribue à mettre hors d'état de nuire des soldats de l'araignée, que je contrecarre un de leur plan, je me purifie un peu de leurs atrocités.
Il y a quelques semaines, M. Le Ministre Mc Coy m'a fait rencontrer une équipe étonnante.
Ils étaient probablement dans la même prison que moi, sujets d'expériences de bourreaux communs lorsque l'explosion les a touchés eux aussi. Mais on ne leur a pas retiré les fragments de cristal qui les ont criblés. Et ce cristal intelligent (?) les auraient modifiés et sauvés.
Ils ont vécus des atrocités comme moi. Ils sont passés par les mêmes bourreaux. Eux aussi se sont vu voler une partie de leur vie.
Ils sont probablement les seuls à pouvoir comprendre ce que j'ai vécu. Et je croix pouvoir comprendre ce qu'ils ressentent.
Black Claws a tellement souffert qu'il voit l'ennemi partout. Malgré son statut de chef, il a un coté encore plus fragile que tous les autres. Réapprendra-t-il un jour à faire confiance ?
Sol Cuervo est trop timide pour que nous ayons eu une vrai conversation mais ça viendra. En attendant, il semble quelqu'un qui puisse apprendre à revivre. Timide mais en vie.
Magnus Tobias est un véritable gentleman au charme un peu suranné. Il me fait penser à Oncle Bilan.
Gangue est un agréable boute en train. Ses blagues sont parfois agaçantes mais sa présence est rassurante. Son aspect ne m'effraie pas. Je sais depuis longtemps que les monstres ne se reconnaissent pas à leur visage mais à leurs actes.
Fratrie est une véritable énigme. Rien au Ministère sur lui. Il semble très attentif aux autres. Il m'a déjà parlé plusieurs fois dans la tête et chaque fois ce fut apaisant alors que j'aurais dû être terrifiée.
Il faut que je les côtoie plus. Ils en savent beaucoup sur le cristal qui nous a tous modifiés.
Et surtout, avec eux, je me sens bien. Enfin. Après des années de solitude. Avec eux, j'ai enfin l'impression de ne plus être isolée à tout jamais.
Dernière édition par Lili le Dim 14 Déc - 2:28, édité 4 fois
Lili- Messages : 16
Date d'inscription : 22/10/2008
Re: Fiche : Katzchen
c'est long, mais c'est bon !
Jayjay !
Jayjay !
Moon Strike- Messages : 10
Date d'inscription : 07/09/2008
Re: Fiche : Katzchen
ca cadre bien. bj
tanelorn- Messages : 301
Date d'inscription : 10/04/2008
Age : 43
Localisation : 52
Re: Fiche : Katzchen
Quelle profondeur. On y descend sans vertige.
Non vraiment, une histoire bien charpenté. Bravo Olivia.
(Le Héron ne serait pas le Héron s'il n'avait pas une remarque à formulé toutefois.)
Toi aussi tu semble atteinte de la malédiction des temps conjugués. (un coup passé simple puis imparfait puis présent le tout sans réelle transition.) Un petit moins qui n'entache en rien la qualité du contenu.
Non vraiment, une histoire bien charpenté. Bravo Olivia.
(Le Héron ne serait pas le Héron s'il n'avait pas une remarque à formulé toutefois.)
Toi aussi tu semble atteinte de la malédiction des temps conjugués. (un coup passé simple puis imparfait puis présent le tout sans réelle transition.) Un petit moins qui n'entache en rien la qualité du contenu.
Noir Dessein- Messages : 376
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: Fiche : Katzchen
Y'a un schmilblik dans le lien, si tu pouvais l'éditer
Sgreum- Messages : 187
Date d'inscription : 09/04/2008
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