réminiscence [M]
4 participants
réminiscence [M]
( réminiscence :Rappel d'un souvenir à peu près effacé. Chose dont on a un vague souvenir. )
==Final Start salle des caissons. 3AM (post session 17)==
les 5upers se reposent dans leurs caissons, aucun bruit ne perturbe leur sommeil, tous sont paisiblement assoupis. Mais cette paix va brutalement cesser.
Stuart est plongé dans ses pires souvenirs:
Je me réveille en sursaut, et malgré mes efforts impossible de bouger.J'aimerai crier mais ma gorge me fait horriblement souffrir, un tuyau obstrue ma bouche et s'enfonce profondément en moi. j'essaye de bouger mais mon corps est entièrement bardé de divers fils, mes mouvements sont restreints. Une douleur insoutenable me parcours la colonne vertébrale. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits, mais ou suis je ?
Ma vision est déformée par le liquide visqueux dans lequel je baigne, je suis dans une sorte de tube, je ne suis pas le seul autour de moi des dizaines d'autres tubes, la salle est bardée d'ordinateurs. C'est alors que je le vois s'approcher, un scorpide d'arachnos, il tapote la vitre et semble surpris de me voir m'agiter. Malgré le tube et le liquide j'arrive a a entendre ce qu'il dit "Hola t'es bien moche toi, c'est con de t'être réveillé à ce moment la hahaha le professeur allait justement s'occuper de toi" de rage je mis un coup de tête contre la paroi du tube, mon tortionnaire fait un bond en arrière et dit alors "Ho toi t'es un nerveux hein ? t'inquiète pas ça te passera, je devrais t'envoyer rune autre dose d'anesthésiant mais tu vas avoir droit au spectacle en intégralité !"
Il fait un geste du doigt et me désigne un tube situé a une dizaine de mètres, trois hommes y sont affairés, je les vois vider le tube via une soupape et en retirer le corps d'une gamine qui ne doit pas avoir 16 ans encore. Les hommes blaguent et renferment le corps dans une bâche, elle est trainée par les pieds comme un détritus.
C'est alors qu'un autre homme viens vers nous , il est habillé comme un docteur, parle au garde puis le repousse , il s'approche trés prés de mon tube. Le garde s'en va en criant tel un bon soldat "Trés bien Docteur AEON à vos ordres !". Le scientifique me scrute du regard et annonce à son dictaphone "Sujet 87 mâle de 35 ans environ bonne condition physique, a supporté les premiers traitements, s'est réveillé malgré la dose massive d'anesthésiant, nous allons tenter de lui injecter notre produit directement dans la colonne vertébrale, du fait de la nature trés instable de ces vapeurs 22 sujets ont déjà succombés à celles ci." il appui alors sur un bouton, je vois alors un bras mécanique se rapprocher, cette machine porte une seringue contenant comme des volutes de fumées trés sombres, cette dernière disparait au dessus du tube, puis c'est un bruit sourd qui retentit. La douleur est immédiate, elle se répand dans tout mon corps, chaque parcelle de mon être est ivre de douleur. C'est d'ailleurs celle ci qui me fait tomber dans l'inconscience.
Je me réveille, je panique, je me secoue dans tous les sens puis je m'apaise, je suis à Final Start dans mon caisson, au bruit que j'entends à coté je ne suis pas le seul a faire un mauvais rêve.........
==Final Start salle des caissons. 3AM (post session 17)==
les 5upers se reposent dans leurs caissons, aucun bruit ne perturbe leur sommeil, tous sont paisiblement assoupis. Mais cette paix va brutalement cesser.
Stuart est plongé dans ses pires souvenirs:
Je me réveille en sursaut, et malgré mes efforts impossible de bouger.J'aimerai crier mais ma gorge me fait horriblement souffrir, un tuyau obstrue ma bouche et s'enfonce profondément en moi. j'essaye de bouger mais mon corps est entièrement bardé de divers fils, mes mouvements sont restreints. Une douleur insoutenable me parcours la colonne vertébrale. Il me faut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits, mais ou suis je ?
Ma vision est déformée par le liquide visqueux dans lequel je baigne, je suis dans une sorte de tube, je ne suis pas le seul autour de moi des dizaines d'autres tubes, la salle est bardée d'ordinateurs. C'est alors que je le vois s'approcher, un scorpide d'arachnos, il tapote la vitre et semble surpris de me voir m'agiter. Malgré le tube et le liquide j'arrive a a entendre ce qu'il dit "Hola t'es bien moche toi, c'est con de t'être réveillé à ce moment la hahaha le professeur allait justement s'occuper de toi" de rage je mis un coup de tête contre la paroi du tube, mon tortionnaire fait un bond en arrière et dit alors "Ho toi t'es un nerveux hein ? t'inquiète pas ça te passera, je devrais t'envoyer rune autre dose d'anesthésiant mais tu vas avoir droit au spectacle en intégralité !"
Il fait un geste du doigt et me désigne un tube situé a une dizaine de mètres, trois hommes y sont affairés, je les vois vider le tube via une soupape et en retirer le corps d'une gamine qui ne doit pas avoir 16 ans encore. Les hommes blaguent et renferment le corps dans une bâche, elle est trainée par les pieds comme un détritus.
C'est alors qu'un autre homme viens vers nous , il est habillé comme un docteur, parle au garde puis le repousse , il s'approche trés prés de mon tube. Le garde s'en va en criant tel un bon soldat "Trés bien Docteur AEON à vos ordres !". Le scientifique me scrute du regard et annonce à son dictaphone "Sujet 87 mâle de 35 ans environ bonne condition physique, a supporté les premiers traitements, s'est réveillé malgré la dose massive d'anesthésiant, nous allons tenter de lui injecter notre produit directement dans la colonne vertébrale, du fait de la nature trés instable de ces vapeurs 22 sujets ont déjà succombés à celles ci." il appui alors sur un bouton, je vois alors un bras mécanique se rapprocher, cette machine porte une seringue contenant comme des volutes de fumées trés sombres, cette dernière disparait au dessus du tube, puis c'est un bruit sourd qui retentit. La douleur est immédiate, elle se répand dans tout mon corps, chaque parcelle de mon être est ivre de douleur. C'est d'ailleurs celle ci qui me fait tomber dans l'inconscience.
Je me réveille, je panique, je me secoue dans tous les sens puis je m'apaise, je suis à Final Start dans mon caisson, au bruit que j'entends à coté je ne suis pas le seul a faire un mauvais rêve.........
Re: réminiscence [M]
Entre les sessions 17 et 18
Final start
3h00 AM
Caisson numéro 4
Le sommeil maitrisé et mesuré de Juan par les machines inovantes de l'architecte des Five assure au jeune espagnol un repos sans heurts. Ses songes glissent d'une contrée vers une autre. Son corps maintenu en suspension par la gelée urticante ne bouge pas ou presque et le lien puissant qui le lie à la créature du cristal s'estompe à mesure que la séparation s'étire dans le temps du sommeil. Juan est en paix.
Les rives de la méditéranée caressent le coeur des terres asséchées d'Espagne. La lumière puissante du soleil arose et brule de sa lumière tous les paysages. La vie palpite partout. Les chants des arènes inondent l'orgueil d'un peuple. L'odeur des épices brunies sous le feu de midi embeaume l'air. Les orbes de verdures redessinent le blanc des nuages pour les teindre d'un vert vivace.
Tout est bien et Juan ne tourne pas la tête en arrière.
- Aeon est certes un génie mais aussi le plus stupide et borné savant que je connaisse. Poursuivez les tests sur ce prisonnier. Je veux des résultats commandant. Les explication scientifiques d'Aeon ne m'interresse pas. Lord Recluse exige une arme à fort transfert d'energie et je me dois de la lui apporter.
Alors poussez les essais plus loin. Vos résultats sont pathétiques. Et supprimez cet effet d'auto-combustion c'est un ordre!
Juan écoute la conversation sous la bénédiction d'un taureau vivant ses derniers instants de vie après un combat de légende face aux torero. La bête relève une fois encore sa tête. Son souffle est lourd de fatigue. Son regard toujours aussi determiné à vivre quoi qu'il arrive. Son sabot une fois encore soulève la poussière chargée de sang, de joies et d'amertume. L'écume rougit de sa gueulle ensanglanté s'écrase en lourde gouttes. Le compte final marche inexorablement. La bête à jamais libre fonce une dernière fois.
Juan suit du regard la course massive de sa majesté. La foule hurle et salut la fin d'un reigne. La rencontre est imminante. L'instant est décisif. Juan retient son souffle et...
Les yeux grands ouverts, il sent le liquide l'envahir de toute part. Une sorte de tube transparent dans lequel il baigne le retient prisonnier. Au fond de la salle bardée d'appareillage de toute sorte, un écran. Le visage blafard d'une belle femme aux yeux totalements blancs donne des ordres sans ménagements à un homme qui ne bronche pas. Se contantant de ponctuer ça et là par un signe résigné de la tête.
Juan tente de bouger, sortir, hurler à l'aide. Mais rien, son corps ne réagit pas.
L'homme éteind l'écran puis saisi un combiné téléphonique.
- Reprenez les tests et montez les valeurs d'acceptations à deux point cinquante six. Je ne vous demande pas de commenter ma décision. Faites le c'est tout!
L'homme raccroche puis se dirige vers le tube contenant Juan nue et sans ressources. Il pose sa main sur la paroie. Juan hurle à l'aide, déchire sa vie dans l'espoir de briser sa prison mais l'homme ne semble regarder qu'un corps inerte.
- Fait pas le con amigo. Tu as tenue le coup jusqu'à maintenant alors ne me laisse pas tomber hein. De toi dépend une part de mon sort.
- Va te faire foutre connard. Laissez moi sortir.
- Depuis tout ce temps on est comme des vieux potes toi et moi hein. Alors j'te jure que si tu flanche avec se dosage, je m'occuperai personelement de te disséquer sans anesthésie. Comprendo.
- Au secouuuuuuuurs.
- Mouai, j'me demande pourquoi je te parle. Avec tout le merdier qu'on t'a implanté, tu dois déjà avoir passé l'esprit dans l'au delà. tu as presque de la chance tu sais. Tu es surement plus près d'elle que la plus fervente de ses veuves.
Une petite équipe de trois personnes entre dans le laboratoire. Sans rien dire, chacun agit en maître d'une manipulation adéquat. Une fois activé certains modules et réglé tous les détails, l'un d'eux endosse une combinaison totale et entre dans une chambre froide pour en sortir avec en main un petit container transpirant de lourde fumeroles blanches. Juan cesse de se débattre. La terreur le clou sur place. L'homme passe à l'arrière du tube et disparait de son regard.
- Non pas ça. Pas ça pitié. Arretez je vous en prie.
Personne ne prete attention à Juan. Une voix réclame un décompte avant lancement de la procédure.
Le décompte est lancé.
Cinq.
- Je ne veux pas mourir
Quatre
- Pourquoi ne me répondez vous pas?
Trois
- Pourquoi moi?
Deux
- Je vous tuerai tous
Un
- MadrEEEEEEEEEEE
Dans la nuit de Final Start, la console de contrôle du sommeil enregistre les variations alpha des activités cérébrales des membres en sommeil. Les caissons numéro quatre et un affichent une activité similaire. Une activité pour le moins inquiétante. A leur tour les caissons deux et trois affichent la même activité.
Les Fives rêvent, et leur nuit est bien trop longue.
Final start
3h00 AM
Caisson numéro 4
Le sommeil maitrisé et mesuré de Juan par les machines inovantes de l'architecte des Five assure au jeune espagnol un repos sans heurts. Ses songes glissent d'une contrée vers une autre. Son corps maintenu en suspension par la gelée urticante ne bouge pas ou presque et le lien puissant qui le lie à la créature du cristal s'estompe à mesure que la séparation s'étire dans le temps du sommeil. Juan est en paix.
Les rives de la méditéranée caressent le coeur des terres asséchées d'Espagne. La lumière puissante du soleil arose et brule de sa lumière tous les paysages. La vie palpite partout. Les chants des arènes inondent l'orgueil d'un peuple. L'odeur des épices brunies sous le feu de midi embeaume l'air. Les orbes de verdures redessinent le blanc des nuages pour les teindre d'un vert vivace.
Tout est bien et Juan ne tourne pas la tête en arrière.
- Aeon est certes un génie mais aussi le plus stupide et borné savant que je connaisse. Poursuivez les tests sur ce prisonnier. Je veux des résultats commandant. Les explication scientifiques d'Aeon ne m'interresse pas. Lord Recluse exige une arme à fort transfert d'energie et je me dois de la lui apporter.
Alors poussez les essais plus loin. Vos résultats sont pathétiques. Et supprimez cet effet d'auto-combustion c'est un ordre!
Juan écoute la conversation sous la bénédiction d'un taureau vivant ses derniers instants de vie après un combat de légende face aux torero. La bête relève une fois encore sa tête. Son souffle est lourd de fatigue. Son regard toujours aussi determiné à vivre quoi qu'il arrive. Son sabot une fois encore soulève la poussière chargée de sang, de joies et d'amertume. L'écume rougit de sa gueulle ensanglanté s'écrase en lourde gouttes. Le compte final marche inexorablement. La bête à jamais libre fonce une dernière fois.
Juan suit du regard la course massive de sa majesté. La foule hurle et salut la fin d'un reigne. La rencontre est imminante. L'instant est décisif. Juan retient son souffle et...
Les yeux grands ouverts, il sent le liquide l'envahir de toute part. Une sorte de tube transparent dans lequel il baigne le retient prisonnier. Au fond de la salle bardée d'appareillage de toute sorte, un écran. Le visage blafard d'une belle femme aux yeux totalements blancs donne des ordres sans ménagements à un homme qui ne bronche pas. Se contantant de ponctuer ça et là par un signe résigné de la tête.
Juan tente de bouger, sortir, hurler à l'aide. Mais rien, son corps ne réagit pas.
L'homme éteind l'écran puis saisi un combiné téléphonique.
- Reprenez les tests et montez les valeurs d'acceptations à deux point cinquante six. Je ne vous demande pas de commenter ma décision. Faites le c'est tout!
L'homme raccroche puis se dirige vers le tube contenant Juan nue et sans ressources. Il pose sa main sur la paroie. Juan hurle à l'aide, déchire sa vie dans l'espoir de briser sa prison mais l'homme ne semble regarder qu'un corps inerte.
- Fait pas le con amigo. Tu as tenue le coup jusqu'à maintenant alors ne me laisse pas tomber hein. De toi dépend une part de mon sort.
- Va te faire foutre connard. Laissez moi sortir.
- Depuis tout ce temps on est comme des vieux potes toi et moi hein. Alors j'te jure que si tu flanche avec se dosage, je m'occuperai personelement de te disséquer sans anesthésie. Comprendo.
- Au secouuuuuuuurs.
- Mouai, j'me demande pourquoi je te parle. Avec tout le merdier qu'on t'a implanté, tu dois déjà avoir passé l'esprit dans l'au delà. tu as presque de la chance tu sais. Tu es surement plus près d'elle que la plus fervente de ses veuves.
Une petite équipe de trois personnes entre dans le laboratoire. Sans rien dire, chacun agit en maître d'une manipulation adéquat. Une fois activé certains modules et réglé tous les détails, l'un d'eux endosse une combinaison totale et entre dans une chambre froide pour en sortir avec en main un petit container transpirant de lourde fumeroles blanches. Juan cesse de se débattre. La terreur le clou sur place. L'homme passe à l'arrière du tube et disparait de son regard.
- Non pas ça. Pas ça pitié. Arretez je vous en prie.
Personne ne prete attention à Juan. Une voix réclame un décompte avant lancement de la procédure.
Le décompte est lancé.
Cinq.
- Je ne veux pas mourir
Quatre
- Pourquoi ne me répondez vous pas?
Trois
- Pourquoi moi?
Deux
- Je vous tuerai tous
Un
- MadrEEEEEEEEEEE
Dans la nuit de Final Start, la console de contrôle du sommeil enregistre les variations alpha des activités cérébrales des membres en sommeil. Les caissons numéro quatre et un affichent une activité similaire. Une activité pour le moins inquiétante. A leur tour les caissons deux et trois affichent la même activité.
Les Fives rêvent, et leur nuit est bien trop longue.
Noir Dessein- Messages : 376
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: réminiscence [M]
Enfin on avance !!!
Merci Hugo ^^
Merci Hugo ^^
Epervier- Admin
- Messages : 369
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: réminiscence [M]
ah oui, c'est bon ca
. Je me suis aussi penché sur le sujet. mais comment faire le rêve de magnus alors qu'il n'a pas vécu l'evenement? la glace n'a fondu qu'a l'explosion et c'est le fragment de cristal qui la reveillé.
. Je me suis aussi penché sur le sujet. mais comment faire le rêve de magnus alors qu'il n'a pas vécu l'evenement? la glace n'a fondu qu'a l'explosion et c'est le fragment de cristal qui la reveillé.
tanelorn- Messages : 301
Date d'inscription : 10/04/2008
Age : 43
Localisation : 52
Re: réminiscence [M]
tanelorn a écrit:ah oui, c'est bon ca
. Je me suis aussi penché sur le sujet. mais comment faire le rêve de magnus alors qu'il n'a pas vécu l'evenement? la glace n'a fondu qu'a l'explosion et c'est le fragment de cristal qui la reveillé.
Qui te parle de rêver ce cet événement là en particulier?
Les pistes sont vastes pour Magnus.
- Sa première nuit de vrai sommeil après être sortit de la glace (de quoi bien flipper après tout ce temps)
- L'instant où il bascula dans la glace
- Le moment où sa propre transpiration fit baisser la température à une allure incroyable.
Le champ des événement non naturel qui peuvent l'avoir profondément traumatisé ne manquent pas de sel
Allez au boulot ma poule
Noir Dessein- Messages : 376
Date d'inscription : 09/04/2008
Re: réminiscence [M]
Il y a eu un texte, mais il est en cour de réécriture, désolé
le fond est correcte, mais la forme.....
le fond est correcte, mais la forme.....
tanelorn- Messages : 301
Date d'inscription : 10/04/2008
Age : 43
Localisation : 52
Suite du "Voile se lève" post session 22
L'agent Barnes, brillant officier de l'Arc s'approchait, comme captivée, du super héros surnommé Fratrie.
Celui ci se retourna lentement, comme s'il s'attendait à ce qu'elle allait lui dire.
Il inclina la tête, seule preuve de traces d'émotions, dissimulées et étouffées derrière son masque intégral.
Oubliant le monde autour d'elle, plongée qu'elle était dans les souvenirs de sa rencontre avec Philippe dans la cathédrale, puis la ruelle, Barnes posa une main sur la poitrine de Fratrie.
Parvenant tout juste à expulser l'air de ses poumons, elle demanda d'une voix fluette :
-"Je vous ai retrouvé".
Quelques heures plus tard, les deux amoureux se retrouvaient dans Atlas park, sous couvert de leurs identité "civiles".
Ils se tenaient droits comme des "i" l'un devant l'autre, à portée d'étreinte, sans se quitter des yeux.
Ne parvenant pas à parler, ils restèrent ainsi une éternité, insensibles aux gloussements et sourires des passants émus ou moqueurs.
Leurs mains bientôt se trouvèrent et s'aimèrent, juste avant que leur attirance ne brise leurs derniers barrages, et qu'ils s'enlacent passionnément. Philippe était bouleversé. Ninette avait été la découverte, l'apprentissage, mais au fond il n'éprouvait que tendresse pour elle, et réciproquement.
Cécila -car s'est ainsi qu'elle s'appellait- elle, déclenchait en lui un maelström de sentiments, d'amour et de désir.
Il aurait voulu la faire sienne ici, sans tenir compte des autres.
Le buzzer de son communicateur des "5" se mit alors à vibrer, comme un chien de garde grognant sur un colporteur trop besogneux.
Philippe, nonchalamment, appuya sur le bouton d'appel, avant que Cécilia ne lui demande, d'une voix mutine :
-"Qu'est ce que c'est que ça ? Philippe éteins ça s'il te plait, et serre moi fort".
Suivi, dès la coupure de l'appareil d'un :
-"Allons chez moi... Maintenant.
------------------------------
Il faisait nuit.
Déjà.
Les deux amants gisaient, fourbus, dans le lit froissé de Cécilia.
Celle-ci dormait à poings fermés, dans les bras accueillants de Philippe, qui d'habitude ne dormait jamais.
Cette fois pourtant, il avait été gagné par le sommeil.
Peut-être que tant de sensations avaient achevé de le rapprocher de son côté humain.
Ou alors souhaitait il entrer plus intensément dans l'esprit de sa belle, qu'il avait déjà touché avec harmonie du fait de sa nature empathique.
Toujours est il qu'il dormait...
Cécilia Barnes fut mêlée aux rêves de Philippe bien malgré elle hélas.
Elle se vit courir sur le sable violet d'une mer de dunes, surplombée par trois lunes, et harcelée par un vent brûlant.
Dans ses bras elle tenait un panier en osier contenant quatre chats au pelage noir et blanc qui pillaient de terreur.
Ecartant ses cheveux poisseux, elle laissa un instant ses yeux écarquillés contempler l'horizon, terrorisée par une menace invisible et encore inconnue.
Devant elle, qui possédait un corps d'enfant, brûlait une cité magnifique faite de verre désormais pilé.
Cécilia s'effondrait en hurlant alors qu'elle baissait les yeux vers sol où venait d'apparaître les cadavres de milliers d'êtres.
Elle en reconnu certain, et compris intuitivement qu'il ne s'agissait seulement de ses rêves à elle.
Certain des corps portaient l'uniforme de l'Arc.
Ses camarades, mutilés par la créature atroce qui avait failli détruire Paragon city.
Les autres n'étaient qu'amalgame de races extra terrestres aussi variées qu'étranges.
Soudain l'ombre de la créature s'étendit sur elle.
Tel un navire noir fendant les flots, le "destructeur" marchait vers elle, fauchant les vies de soldats de l'Arc avec une facilité crasse.
D'autres héros se joignirent a eux pour terrasser le fléau, provenant de toute évidence de centaines de mondes différents, pour périr à ses pieds. Arrivé devant Cécilia le monstre stoppa, indécis.
Son souffle fouettait le visage de Barnes, qui contemplait de face le monstre qui avait hanté ses jours et ses nuits, et à cause de qui elle avait failli mettre fin à ses jours.
C'est alors qu'elle compris.
Elle sut que le monstre était son amant.
Le lien les unissant lui permit cela.
Il aurait pu l'aider à comprendre les changements de Fratrie, à lui pardonner.
Elle aurait pu voir que cet instant rêvé marquait le tournant faisant de Fratrie un héros, un défenseur contre les mêmes créatures que lui...
Au lieu de cela elle fut emplie d'une rage dévorante.
Cécilia s'éveilla, ouvrant instantanément ses yeux verts.
Sans hésiter, elle pivota vers sa table de nuit, dégrafa le 9mm accroché sous la tablette, et le pointa vers le visage apaisé de son amant.
Elle resta ainsi figée quelques secondes, la gâchette impatiente.
Lorsque :
BLAM !
Celui ci se retourna lentement, comme s'il s'attendait à ce qu'elle allait lui dire.
Il inclina la tête, seule preuve de traces d'émotions, dissimulées et étouffées derrière son masque intégral.
Oubliant le monde autour d'elle, plongée qu'elle était dans les souvenirs de sa rencontre avec Philippe dans la cathédrale, puis la ruelle, Barnes posa une main sur la poitrine de Fratrie.
Parvenant tout juste à expulser l'air de ses poumons, elle demanda d'une voix fluette :
-"Je vous ai retrouvé".
Quelques heures plus tard, les deux amoureux se retrouvaient dans Atlas park, sous couvert de leurs identité "civiles".
Ils se tenaient droits comme des "i" l'un devant l'autre, à portée d'étreinte, sans se quitter des yeux.
Ne parvenant pas à parler, ils restèrent ainsi une éternité, insensibles aux gloussements et sourires des passants émus ou moqueurs.
Leurs mains bientôt se trouvèrent et s'aimèrent, juste avant que leur attirance ne brise leurs derniers barrages, et qu'ils s'enlacent passionnément. Philippe était bouleversé. Ninette avait été la découverte, l'apprentissage, mais au fond il n'éprouvait que tendresse pour elle, et réciproquement.
Cécila -car s'est ainsi qu'elle s'appellait- elle, déclenchait en lui un maelström de sentiments, d'amour et de désir.
Il aurait voulu la faire sienne ici, sans tenir compte des autres.
Le buzzer de son communicateur des "5" se mit alors à vibrer, comme un chien de garde grognant sur un colporteur trop besogneux.
Philippe, nonchalamment, appuya sur le bouton d'appel, avant que Cécilia ne lui demande, d'une voix mutine :
-"Qu'est ce que c'est que ça ? Philippe éteins ça s'il te plait, et serre moi fort".
Suivi, dès la coupure de l'appareil d'un :
-"Allons chez moi... Maintenant.
------------------------------
Il faisait nuit.
Déjà.
Les deux amants gisaient, fourbus, dans le lit froissé de Cécilia.
Celle-ci dormait à poings fermés, dans les bras accueillants de Philippe, qui d'habitude ne dormait jamais.
Cette fois pourtant, il avait été gagné par le sommeil.
Peut-être que tant de sensations avaient achevé de le rapprocher de son côté humain.
Ou alors souhaitait il entrer plus intensément dans l'esprit de sa belle, qu'il avait déjà touché avec harmonie du fait de sa nature empathique.
Toujours est il qu'il dormait...
Cécilia Barnes fut mêlée aux rêves de Philippe bien malgré elle hélas.
Elle se vit courir sur le sable violet d'une mer de dunes, surplombée par trois lunes, et harcelée par un vent brûlant.
Dans ses bras elle tenait un panier en osier contenant quatre chats au pelage noir et blanc qui pillaient de terreur.
Ecartant ses cheveux poisseux, elle laissa un instant ses yeux écarquillés contempler l'horizon, terrorisée par une menace invisible et encore inconnue.
Devant elle, qui possédait un corps d'enfant, brûlait une cité magnifique faite de verre désormais pilé.
Cécilia s'effondrait en hurlant alors qu'elle baissait les yeux vers sol où venait d'apparaître les cadavres de milliers d'êtres.
Elle en reconnu certain, et compris intuitivement qu'il ne s'agissait seulement de ses rêves à elle.
Certain des corps portaient l'uniforme de l'Arc.
Ses camarades, mutilés par la créature atroce qui avait failli détruire Paragon city.
Les autres n'étaient qu'amalgame de races extra terrestres aussi variées qu'étranges.
Soudain l'ombre de la créature s'étendit sur elle.
Tel un navire noir fendant les flots, le "destructeur" marchait vers elle, fauchant les vies de soldats de l'Arc avec une facilité crasse.
D'autres héros se joignirent a eux pour terrasser le fléau, provenant de toute évidence de centaines de mondes différents, pour périr à ses pieds. Arrivé devant Cécilia le monstre stoppa, indécis.
Son souffle fouettait le visage de Barnes, qui contemplait de face le monstre qui avait hanté ses jours et ses nuits, et à cause de qui elle avait failli mettre fin à ses jours.
C'est alors qu'elle compris.
Elle sut que le monstre était son amant.
Le lien les unissant lui permit cela.
Il aurait pu l'aider à comprendre les changements de Fratrie, à lui pardonner.
Elle aurait pu voir que cet instant rêvé marquait le tournant faisant de Fratrie un héros, un défenseur contre les mêmes créatures que lui...
Au lieu de cela elle fut emplie d'une rage dévorante.
Cécilia s'éveilla, ouvrant instantanément ses yeux verts.
Sans hésiter, elle pivota vers sa table de nuit, dégrafa le 9mm accroché sous la tablette, et le pointa vers le visage apaisé de son amant.
Elle resta ainsi figée quelques secondes, la gâchette impatiente.
Lorsque :
BLAM !
Epervier- Admin
- Messages : 369
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: réminiscence [M]
très très bon texte, comme toujours, mais je croyait que le but de ce post était de décrir une nuit de rêve vécue simultanément. enfin c'est ce qu'on ma dit .
tanelorn- Messages : 301
Date d'inscription : 10/04/2008
Age : 43
Localisation : 52
Re: réminiscence [M]
L'épisode n'est pas terminé ^^
Epervier- Admin
- Messages : 369
Date d'inscription : 20/04/2008
Re: réminiscence [M]
Cela fait presque trois ans que je me sui exilé dans le grand nord. Le monde civilisé m’avait tellement dégoûté, que j’aie cherché l’endroit le plus reculé du monde pour y finir ma vie. La rudesse du climat m’avait obligé à adopter et maîtriser les techniques de survie Inuit.
C’était au cours d’une de mes grandes chasses de l’été que je ressentis comme une sorte de violent picotement dans ma tête. L’intensité de ces picotements variait en fonction de ma direction. Guidé par ces démangeaisons, j’en recherchais l’origine exacte. Guidé par ces démangeaisons j’en recherchais l’origine exact. Après quelques tentatives inopérantes, mes pas me portèrent enfin et avec certitude à la verticale de l'origine de mes troubles. La fatigue me guettait, la glace était bien trop épaisse pour entamer les moindres recherches et mon igloo était en bordure de l'horizon. Je décidai de rentrer me reposer pour mieux chercher le lendemain une réponse ici même.
C’est grâce à la lentille de mon télescope et une parabole en aluminium que je mis plusieurs mois a dégager de la glace ce que je cherchais. Des loups curieux avaient depuis longtemps repéré mes allez et retour entre mon nouvel igloo et le lieu de fouille. Le vent était de plus en plus froid et je ressentais nettement l’hiver arriver de jour en jour, mais je ne m’en préoccupais pas. C’était pour aujourd’hui. Il ne me restait qu’un fine couche de glace a faire fondre. Je savais qu’il s’agissait d’un engin depuis déjà quelques jours. La forme me rappelait une sorte d’hélicoptère mais sans hélice et avec deux grosses soucoupes à l’arrière.
D’où pouvait venir une telle technologie ?
Tout ce passait bien et je nourrissais paisiblement mes chiens lorsque que je fus projeté à plusieurs mètres. Le choc fut tel que la glace céda sous mon poids et je me retrouvai dans l’eau gelée. Impossible de nager avec autant de vêtement et la glace ce reformait déjà au dessus de ma tête. Je passai néanmoins ma main pour essayer de remonter dans un ultime effort, mais je sentis bien que tout cela était vain. Mes fonctions vitales me lâchaient. Voila Magnus, tu as échoué encore une fois, me dis-je. Cela faisait cliché mais une dernière phrase me vint à l'esprit avant de sombrer dans la nuit glacée. « Adieu monde cruel ».
- Que? Qu'est-ce que c'était?
Subitement tout me revint, l’étrange machine que j'avais trouvé dans la glace, son compte à rebours en anglais, puis l'explosion. Diantre, quelle explosion ! J'étais pourtant à plus de dix mètres lorsque le souffle me propulsa... Dans l'eau gelée! Je devrai être mort à l'heure qu'il est. D'ailleurs, suis-je mort? Quel est ce lieu?
L'odeur de brûlée m’indiqua rapidement que tout ce qui m’entourait étaient bien réel. Une pièce d'environ neuf mètres carrés dont un mur était effondrée. Un bureau avec d’étranges objets dessus dont un microscope d'une technologie très avancée. Un énorme tube en verre à moitié brisé dans lequel j’étais prisonnier tel une momie dans son sarcophage.
Je poussais alors autant que pu afin de briser le verre mais cela lui est impossible. Non pas que le verre fut trop dur pour moi, mais j’étais tout simplement incapable de bouger le moindre membre.
Mais que m'arrivai t'il? Ma colonne vertébrale devait être toucher, j’étais sûrement tétraplégique. Mais non voyons, ce n'était pas possible, je ressentais la chaleur des flammes qui rentraient dans la pièce. J’étais simplement gelé. Du calme, si mes nerfs ressentaient la chaleur, c’est que ma vigueur allait revenir rapidement. Dans d’horribles picotements bien entendu.
Raaa, j'ai horreur d'être immobilisé de la sorte. La dernière fois que cela m'est arrivé, c'était les chemises brunes lors de la nuit des longs couteaux. Ils m’avaient plaqué au sol pendant qu'ils égorgeaient ma femme et mon fils afin de m’obliger a travailler pour l’armée
Patience.
Patience.
Ca y était, je pu enfin bouger. Kof Kof. L'air était toxique, il fallait que j'évite de respirer autant que possible. Rester calme. Mais qu’est-ce que ça faisait mal!
Le verre fini de se briser sans effort. Et je me levais enfin et m'avançais jusqu'au bureau, accroupis pour éviter un maximum de fumée. J’y récupérai ce qui ressemblait à une sorte de masque à gaz puis sorti de la pièce enflammé précipitamment.
Mais il y avait le feu partout ici! Pas de précipitation, il y avait peu être des gens à aider avant de m'enfuir de la sorte. Ces gens m'avaient peu être sauvé précédemment, je leur devait au moins ça.
Mais comment ? Je ne savais même pas où je étais ni qui ils étaient.
C’est alors que je me rendis compte que les flammes ne m’avaient toujours pas atteint alors que cela fait plusieurs minutes que j’étais plongé dans mes pensées. Tout se figea autour de moi, comme sous l’emprise du givre. Un peu comme le prototype d’extincteur d’incendie que j’avais pu voir lors de l’exposition universelle. Mais là, l’angoisse le gagna. Ce froid venais de moi. Comment était-ce possible. Quel monstre étais-je devenu ?
Dieu, ayez pitié de mon âme.
STOOOP!! Ce n'était qu'un rêve. Réfléchis un peu voyons. Tu es à Final-Start. Tu ne crains absolument rien ici.
Non ne te réveil pas. Il a bien entendue ta prière. Profite en, prend du recule. Repasse les images au ralenti. Que vois tu?
Reprend depuis le début. Le tube, le mur détruit, les autres murs, le bureau...qui a t'il sur le bureau. Le masque à cartouche d'oxygène, le microscope à spectre élargis haute définition, un PC portable avec lecteur rétinien. Si j'avais su à ce moment là de quoi il s'agissait je l'aurais embarqué. Et le dossier papier éparpillé, un dossier de demande d'intégration au programme lunaire du sujet Magnus Tobias daté de 2001 et signé par le professeur Helmut Topffer.
Mais...Comment est-ce possible? Il devrait être mort....Bon quoi d'autre, des pages de journaux avec des photos des explorateurs qui m'ont retrouvé et...une photo des fragments du véhicule que j’ai découverts dans la glace. Mais bien sur, comment ai-je pus oublier ça. Ce véhicule, c’était un hélicoptère noir arachnos. Ils ont enfreins les règles de l'espace temps en retournant dans le passé et en y laissant des traces. Il doivent vraiment être furieux que je me soit échappé.
C'est ainsi que je vécu une seconde fois mon retour à la vie et mon évasion avec les autres rescapés de la lune. D’ailleurs, y en a-t-il d’autre? Et combien on un lien avec le cristal?
Avec tous ces souvenirs, des pensées nouvelles m’assaillent. Tout d'abord j'avais cru que ce monde était horrible mais en fait il est passionnant, tant de technologie et tant de gens qui essaient de faire le bien.
Oui mes amis J'en suis persuader, si je suis parmi vous c'est que dieu pense que j'ai un rôle a y jouer. Je ferais de mon mieux pour vous aider.
Je me réveil alors serein. Je n'ai plus peur de mes pouvoirs, plus peur de mon potentiel ni de celui des autres 5upers.
(comme d'hab, un grand merci au héron)
C’était au cours d’une de mes grandes chasses de l’été que je ressentis comme une sorte de violent picotement dans ma tête. L’intensité de ces picotements variait en fonction de ma direction. Guidé par ces démangeaisons, j’en recherchais l’origine exacte. Guidé par ces démangeaisons j’en recherchais l’origine exact. Après quelques tentatives inopérantes, mes pas me portèrent enfin et avec certitude à la verticale de l'origine de mes troubles. La fatigue me guettait, la glace était bien trop épaisse pour entamer les moindres recherches et mon igloo était en bordure de l'horizon. Je décidai de rentrer me reposer pour mieux chercher le lendemain une réponse ici même.
C’est grâce à la lentille de mon télescope et une parabole en aluminium que je mis plusieurs mois a dégager de la glace ce que je cherchais. Des loups curieux avaient depuis longtemps repéré mes allez et retour entre mon nouvel igloo et le lieu de fouille. Le vent était de plus en plus froid et je ressentais nettement l’hiver arriver de jour en jour, mais je ne m’en préoccupais pas. C’était pour aujourd’hui. Il ne me restait qu’un fine couche de glace a faire fondre. Je savais qu’il s’agissait d’un engin depuis déjà quelques jours. La forme me rappelait une sorte d’hélicoptère mais sans hélice et avec deux grosses soucoupes à l’arrière.
D’où pouvait venir une telle technologie ?
Tout ce passait bien et je nourrissais paisiblement mes chiens lorsque que je fus projeté à plusieurs mètres. Le choc fut tel que la glace céda sous mon poids et je me retrouvai dans l’eau gelée. Impossible de nager avec autant de vêtement et la glace ce reformait déjà au dessus de ma tête. Je passai néanmoins ma main pour essayer de remonter dans un ultime effort, mais je sentis bien que tout cela était vain. Mes fonctions vitales me lâchaient. Voila Magnus, tu as échoué encore une fois, me dis-je. Cela faisait cliché mais une dernière phrase me vint à l'esprit avant de sombrer dans la nuit glacée. « Adieu monde cruel ».
- Que? Qu'est-ce que c'était?
Subitement tout me revint, l’étrange machine que j'avais trouvé dans la glace, son compte à rebours en anglais, puis l'explosion. Diantre, quelle explosion ! J'étais pourtant à plus de dix mètres lorsque le souffle me propulsa... Dans l'eau gelée! Je devrai être mort à l'heure qu'il est. D'ailleurs, suis-je mort? Quel est ce lieu?
L'odeur de brûlée m’indiqua rapidement que tout ce qui m’entourait étaient bien réel. Une pièce d'environ neuf mètres carrés dont un mur était effondrée. Un bureau avec d’étranges objets dessus dont un microscope d'une technologie très avancée. Un énorme tube en verre à moitié brisé dans lequel j’étais prisonnier tel une momie dans son sarcophage.
Je poussais alors autant que pu afin de briser le verre mais cela lui est impossible. Non pas que le verre fut trop dur pour moi, mais j’étais tout simplement incapable de bouger le moindre membre.
Mais que m'arrivai t'il? Ma colonne vertébrale devait être toucher, j’étais sûrement tétraplégique. Mais non voyons, ce n'était pas possible, je ressentais la chaleur des flammes qui rentraient dans la pièce. J’étais simplement gelé. Du calme, si mes nerfs ressentaient la chaleur, c’est que ma vigueur allait revenir rapidement. Dans d’horribles picotements bien entendu.
Raaa, j'ai horreur d'être immobilisé de la sorte. La dernière fois que cela m'est arrivé, c'était les chemises brunes lors de la nuit des longs couteaux. Ils m’avaient plaqué au sol pendant qu'ils égorgeaient ma femme et mon fils afin de m’obliger a travailler pour l’armée
Patience.
Patience.
Ca y était, je pu enfin bouger. Kof Kof. L'air était toxique, il fallait que j'évite de respirer autant que possible. Rester calme. Mais qu’est-ce que ça faisait mal!
Le verre fini de se briser sans effort. Et je me levais enfin et m'avançais jusqu'au bureau, accroupis pour éviter un maximum de fumée. J’y récupérai ce qui ressemblait à une sorte de masque à gaz puis sorti de la pièce enflammé précipitamment.
Mais il y avait le feu partout ici! Pas de précipitation, il y avait peu être des gens à aider avant de m'enfuir de la sorte. Ces gens m'avaient peu être sauvé précédemment, je leur devait au moins ça.
Mais comment ? Je ne savais même pas où je étais ni qui ils étaient.
C’est alors que je me rendis compte que les flammes ne m’avaient toujours pas atteint alors que cela fait plusieurs minutes que j’étais plongé dans mes pensées. Tout se figea autour de moi, comme sous l’emprise du givre. Un peu comme le prototype d’extincteur d’incendie que j’avais pu voir lors de l’exposition universelle. Mais là, l’angoisse le gagna. Ce froid venais de moi. Comment était-ce possible. Quel monstre étais-je devenu ?
Dieu, ayez pitié de mon âme.
STOOOP!! Ce n'était qu'un rêve. Réfléchis un peu voyons. Tu es à Final-Start. Tu ne crains absolument rien ici.
Non ne te réveil pas. Il a bien entendue ta prière. Profite en, prend du recule. Repasse les images au ralenti. Que vois tu?
Reprend depuis le début. Le tube, le mur détruit, les autres murs, le bureau...qui a t'il sur le bureau. Le masque à cartouche d'oxygène, le microscope à spectre élargis haute définition, un PC portable avec lecteur rétinien. Si j'avais su à ce moment là de quoi il s'agissait je l'aurais embarqué. Et le dossier papier éparpillé, un dossier de demande d'intégration au programme lunaire du sujet Magnus Tobias daté de 2001 et signé par le professeur Helmut Topffer.
Mais...Comment est-ce possible? Il devrait être mort....Bon quoi d'autre, des pages de journaux avec des photos des explorateurs qui m'ont retrouvé et...une photo des fragments du véhicule que j’ai découverts dans la glace. Mais bien sur, comment ai-je pus oublier ça. Ce véhicule, c’était un hélicoptère noir arachnos. Ils ont enfreins les règles de l'espace temps en retournant dans le passé et en y laissant des traces. Il doivent vraiment être furieux que je me soit échappé.
C'est ainsi que je vécu une seconde fois mon retour à la vie et mon évasion avec les autres rescapés de la lune. D’ailleurs, y en a-t-il d’autre? Et combien on un lien avec le cristal?
Avec tous ces souvenirs, des pensées nouvelles m’assaillent. Tout d'abord j'avais cru que ce monde était horrible mais en fait il est passionnant, tant de technologie et tant de gens qui essaient de faire le bien.
Oui mes amis J'en suis persuader, si je suis parmi vous c'est que dieu pense que j'ai un rôle a y jouer. Je ferais de mon mieux pour vous aider.
Je me réveil alors serein. Je n'ai plus peur de mes pouvoirs, plus peur de mon potentiel ni de celui des autres 5upers.
(comme d'hab, un grand merci au héron)
tanelorn- Messages : 301
Date d'inscription : 10/04/2008
Age : 43
Localisation : 52
Re: réminiscence [M]
BLAM !
Cécilia s'éveilla en sursaut, se redressant comme les morts dans les vieux films d'horreurs passant sur PCN les jours de Halloween et qu'elle affectionnait tant. En sueur, les yeux exorbités, elle mit un temps à comprendre qu'il s'agissait d'un cauchemar, puis plaqua ses mains sur son visage, luttant contre un flot de sanglots qui menaçait de l'emporter à la dérive.
Après avoir réussi à reprendre le contrôle, la jeune femme se tourna vers son amant, et fixa quelques secondes son visage.
Comment pourrait il être ce monstre qui l'avait tant terrorisée ?
Cette chose qui avait tué son frère aîné, un officier exemplaire de l'Arc, et tant d'amis et de camarades.
Cécilia secoua la tête en se maudissant pour sa faiblesse.
Pourtant, malgré ses fermes intentions, elle se mordit les lèvres, la gorge serrée par un sanglot qui la pressait de sortir, comme un dragon enragé. Une larme perlait sur sa joue alors qu'elle se hâtait de rejoindre la salle de bains.
S'agrippant au lavabo comme un naufragé sur une planche, elle se laissa aller à ses émotions.
L'océan la prit. Brutalement.
Ses jambes se dérobaient bientôt sous elle, et elle s'effondra comme un poupée de chiffons, sans vie, sur la faïence gelée de sa salle d'eau. Dans sa chute, sa main droite tenta de la rattraper en saisissant le robinet, mais échoua. L'eau coula donc à la fois sur les joues de Cécilia et dans le creux émaillé... Le bruit de l'eau courante dissimula pudiquement la crise de nerfs de la jeune femme, recroquevillée en contre bas.
Après quelques minutes, elle parvint à se hisser devant l'armoire à pharmacie, prenant soin de ne pas se mirer dans la glace.
Sa main tremblante et effilée s'empara d'un flacon de tranquillisants, bousculant sans remords d'autres remèdes modernes qui chutaient dans le lavabo. Cécilia ferma le robinet d'un coup sec, tout en se penchant vers un tiroir. Elle en sortit une bouteille de scotch qu'elle ouvrit avec empressement...
Lorsque Cécilia revint vers son lit, son visage ne portait aucune marque de sa détresse muette.
Un large sourire enivré sur les lèvres, elle caressa le corps de son amant, avant de sombrer dans un sommeil embrumé.
Ainsi, elle échappa à la suite des rêves de Philippe.
La créature, le destructeur, voguait donc sur une mer de corps démembrés et sans vies, exultant de rage devant le petit garçon qui lui faisait face. Luisant d'une aura pure et sans tâche, celui-ci gonflait le torse, et parlait sans détour au monstre, le pointant du doigt comme vers un enfant pris en faute. Malgré tous ses efforts, la créature ne parvenait pas à lacérer cet insecte dérangeant qui le défiait, stoppant chacun de ses gestes à quelques centimètres de leurs but.
Soudain, l'enfant cessa sa diatribe, et se baissa pour prendre un panier qu'il cachait derrière lui.
La créature stoppa net ses tentatives meurtrières, et se fit alors curieuse, tendant son corps massif et chitineux vers le panier.
Quatre chats, au pelage blanc taché de noir, sortaient du panier en miaulant, se pressant rapidement contre les membres épais du destructeur, contre lesquels ils se frottaient bientôt.
La créature hurla de douleur, et tomba à genoux, comme balayée par une force insurmontable.
Des éclairs zébraient les cieux, qui devenait rouge sang.
A bout, le monstre gesticulait, affaibli, pour écarter les chats qui ronronnaient gaiement contre lui.
Peine perdue.
Le garçon, tendant le bras vers le ciel, attrapa l'éclair qui s'offrit à lui, et frappa la bête en plein cœur.
Terrassé, le destructeur redevint énergie, et implosa jusqu'à ne plus former qu'une boule lumineuse.
Une couche hasardeuse de cristal vert se formait autour, comme il s'élevait vers le ciel.
Vers l'espace...
Anéantie, la créature ne pouvant plus qu'écouter la voix douce et décidée qui le berçait...
-----------------------
Lorsqu'il rouvrit les yeux, Philippe était littéralement pris au dépourvu.
Il avait dormi !
L'odeur des œufs vint ensuite, avec Cécilia qui entrait dans la chambre, son corps nu caché derrière le seul plateau déjeuner qu'elle portait.
-"Tu as faim, fainéant ?" demandât elle d'un air provocateur.
-"Ça oui..."
Cécilia s'éveilla en sursaut, se redressant comme les morts dans les vieux films d'horreurs passant sur PCN les jours de Halloween et qu'elle affectionnait tant. En sueur, les yeux exorbités, elle mit un temps à comprendre qu'il s'agissait d'un cauchemar, puis plaqua ses mains sur son visage, luttant contre un flot de sanglots qui menaçait de l'emporter à la dérive.
Après avoir réussi à reprendre le contrôle, la jeune femme se tourna vers son amant, et fixa quelques secondes son visage.
Comment pourrait il être ce monstre qui l'avait tant terrorisée ?
Cette chose qui avait tué son frère aîné, un officier exemplaire de l'Arc, et tant d'amis et de camarades.
Cécilia secoua la tête en se maudissant pour sa faiblesse.
Pourtant, malgré ses fermes intentions, elle se mordit les lèvres, la gorge serrée par un sanglot qui la pressait de sortir, comme un dragon enragé. Une larme perlait sur sa joue alors qu'elle se hâtait de rejoindre la salle de bains.
S'agrippant au lavabo comme un naufragé sur une planche, elle se laissa aller à ses émotions.
L'océan la prit. Brutalement.
Ses jambes se dérobaient bientôt sous elle, et elle s'effondra comme un poupée de chiffons, sans vie, sur la faïence gelée de sa salle d'eau. Dans sa chute, sa main droite tenta de la rattraper en saisissant le robinet, mais échoua. L'eau coula donc à la fois sur les joues de Cécilia et dans le creux émaillé... Le bruit de l'eau courante dissimula pudiquement la crise de nerfs de la jeune femme, recroquevillée en contre bas.
Après quelques minutes, elle parvint à se hisser devant l'armoire à pharmacie, prenant soin de ne pas se mirer dans la glace.
Sa main tremblante et effilée s'empara d'un flacon de tranquillisants, bousculant sans remords d'autres remèdes modernes qui chutaient dans le lavabo. Cécilia ferma le robinet d'un coup sec, tout en se penchant vers un tiroir. Elle en sortit une bouteille de scotch qu'elle ouvrit avec empressement...
Lorsque Cécilia revint vers son lit, son visage ne portait aucune marque de sa détresse muette.
Un large sourire enivré sur les lèvres, elle caressa le corps de son amant, avant de sombrer dans un sommeil embrumé.
Ainsi, elle échappa à la suite des rêves de Philippe.
La créature, le destructeur, voguait donc sur une mer de corps démembrés et sans vies, exultant de rage devant le petit garçon qui lui faisait face. Luisant d'une aura pure et sans tâche, celui-ci gonflait le torse, et parlait sans détour au monstre, le pointant du doigt comme vers un enfant pris en faute. Malgré tous ses efforts, la créature ne parvenait pas à lacérer cet insecte dérangeant qui le défiait, stoppant chacun de ses gestes à quelques centimètres de leurs but.
Soudain, l'enfant cessa sa diatribe, et se baissa pour prendre un panier qu'il cachait derrière lui.
La créature stoppa net ses tentatives meurtrières, et se fit alors curieuse, tendant son corps massif et chitineux vers le panier.
Quatre chats, au pelage blanc taché de noir, sortaient du panier en miaulant, se pressant rapidement contre les membres épais du destructeur, contre lesquels ils se frottaient bientôt.
La créature hurla de douleur, et tomba à genoux, comme balayée par une force insurmontable.
Des éclairs zébraient les cieux, qui devenait rouge sang.
A bout, le monstre gesticulait, affaibli, pour écarter les chats qui ronronnaient gaiement contre lui.
Peine perdue.
Le garçon, tendant le bras vers le ciel, attrapa l'éclair qui s'offrit à lui, et frappa la bête en plein cœur.
Terrassé, le destructeur redevint énergie, et implosa jusqu'à ne plus former qu'une boule lumineuse.
Une couche hasardeuse de cristal vert se formait autour, comme il s'élevait vers le ciel.
Vers l'espace...
Anéantie, la créature ne pouvant plus qu'écouter la voix douce et décidée qui le berçait...
-----------------------
Lorsqu'il rouvrit les yeux, Philippe était littéralement pris au dépourvu.
Il avait dormi !
L'odeur des œufs vint ensuite, avec Cécilia qui entrait dans la chambre, son corps nu caché derrière le seul plateau déjeuner qu'elle portait.
-"Tu as faim, fainéant ?" demandât elle d'un air provocateur.
-"Ça oui..."
Epervier- Admin
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Date d'inscription : 20/04/2008
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